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Tous
les événements que nous subissons ou dont nous sommes les spectateurs
imprègnent profondément nos pensées et nos actes . Nous ne pouvons pas
détourner notre regard du malheur des autres et de la détresse des
démunis . Nos pensées aux victimes de toutes ces tragédies .
Même si nos lassitudes amplifient le sentiment de notre impuissance ,
elles peuvent aussi devenir apaisantes et éclairer notre conscience en
nous invitant à reconnaître notre incapacité à comprendre les causes
premières et les fins dernières des choses .
C'est en ces moments difficiles que nos certitudes se défont de leur
enveloppe resplendissante et vacillent sous les vents imprévisibles du
doute qui les emportent et dévoilent la réalité de leur chimère .
Nos lendemains sont plus que jamais incertains ... Mais la nature a
fait que l'homme s'habitue à tout . Elle l'aide à découvrir ses vertus
quand il hisse péniblement son rocher au sommet de la montagne . De
même que la colombe en prenant son élan ressent la résistance de l'air
comme une force qui s'oppose à sa course , alors que c'est cette
résistance de l'air qui lui permet de voler .
N'est-ce pas le résumé de l'histoire millénaire de la grandeur et de la
dignité humaine , jalonnée d'une longue succession de crépuscules
menaçants et de brillantes aurores ?
Depuis les profondeurs obscures des cavernes qui ont abrité la
naissance de nos ancêtres il y a des millions d'années , l'espoir a été
le fidèle compagnon de l'homme ... Il est la source d'où jaillissent
les ailes qui lui permettent de s'élever ...vers le but de toute
existence humaine : le bonheur.
Voltaire nous propose le plus grand et le plus beau chemin qui
mène au bonheur : celui de la solidarité : "Le bonheur est
souvent la seule chose qu'on puisse donner sans l'avoir et c'est en le
donnant qu'on l'acquiert."
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